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La question de la légitimation de la philosophie est l’un des fils conducteurs de l’idéalisme allemand. Dans la première génération des successeurs de Kant en effet, certains ont pour ambition explicite de reprendre ses résultats, mais d’une manière suffisamment justifiée pour répondre aux objections sceptiques. D’autres, en revanche, décident de s’installer dans le renoncement à la fondation systématique, accusant la raison discursive d’être incapable de saisir la vie et la liberté. Quels sont, chez les auteurs de l’idéalisme allemand, les arguments qui plaident en faveur d’un fondement du discours philosophique ? Un tel principe est-il théorique ou pratique, inaugural ou terminal, intuitif ou discursif, tel qu’il adopte la forme d’une proposition singulière ou tel qu’il se confond avec le tout du discours ? En somme, l’enjeu est d’examiner, sous un point de vue nouveau, le thème de la raison dans l’idéalisme allemand. La question est ici abordée dans une perspective historique autant que systématique. La variété et la richesse des études témoignent de la vitalité des recherches actuelles sur l’idéalisme allemand.
Idealism, German --- Philosophy, German --- Principle (Philosophy) --- Idéalisme allemand --- Philosophie allemande --- Principe (Philosophie) --- --Raison --- --Principe (Philosophie) --- Raison --- Idéalisme allemand --- Philosophy, German 18th century --- Philosophy, German 19th century --- Reason --- Idéalisme allemand. --- Raison. --- Idéalisme allemand. --- Philosophy & Religion --- Philosophy --- raison --- Kant --- idéalisme allemand
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Notion équivoque et polémique, l’idéalisme a souvent été assimilé à une posture intellectuelle abstraite, oublieuse de son ancrage naturel et social. Dénoncée par Marx et Nietzsche, cette notion fut centrale pour la philosophie classique allemande, en particulier Hegel. Explicitement assumée, revendiquée même, elle désigne l’orientation spéculative fondamentale du hégélianisme, mais aussi toute philosophie qui s’engage avec cohérence dans une démarche théorique : « Toute vraie philosophie est un idéalisme », affirme Hegel. Faisant ressortir l’originalité radicale de la conception hégélienne de l’idéalisme, Olivier Tinland confronte cet engagement philosophique aux doctrines majeures de la modernité, de la métaphysique rationaliste et de l’empirisme moderne jusqu’aux différentes incarnations de l’idéalisme allemand (Kant, Fichte, Schelling). Cette confrontation aux pensées majeures de la modernité sert de toile de fond à l’explicitation progressive de la démarche philosophique de Hegel, dont l’ambition est ainsi approchée au plus près : moyennant le dévoilement de l’idéalité du réel, rendre compte, d’un même geste, du statut de la réalité, de la manière dont nous nous rapportons à elle et du mode de validation spécifique du discours philosophique. Plus largement, cet ouvrage invite à se demander dans quelle mesure la stratégie spéculative de Hegel trouve un écho dans les débats métaphysiques et épistémologiques contemporains sur la vérité, l’expérience, l’objectivité ou le réalisme.
Idéalisme (philosophie) --- Idealism, German --- Idéalisme allemand --- Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, --- Philosophy --- History --- Idéalisme (philosophie) --- Idéalisme allemand --- Idealism, German - History --- Philosophy - Germany - History --- Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, - 1770-1831 --- Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, 1770-1831 --- Philosophy & Religion --- vérité --- Kant --- Hegel --- réalité --- idéalisme allemand
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Si la philosophie vise bien une vérité, elle ne peut être indifférente à sa communication. Le vrai doit être dit pour tous, car il vaut pour tous. Telle est la conviction des siècles démocratiques, héritiers des idéaux des Lumières. Mais comment être assuré qu’il sera compris ? Les études ici réunies, consacrées aux Lumières et à l’ensemble romantique et idéaliste allemand, présentent plusieurs tentatives et reviennent sur leurs apories. Dans la lignée d’un rationalisme triomphant, les Lumières ont cherché à « populariser » la philosophie, privilégiant la clarté du discours. Mais cette pédagogie rencontre une double limite, qui tient à la simplification des contenus et à l’impossibilité d’éviter tout malentendu. En réaction aux illusions d’une communication accomplie sous le signe de la raison universelle, des stratégies alternatives ont vu le jour. De Kant à Fichte, de Hegel à Schlegel, Schelling ou Schleiermacher, les formes les plus diverses ont pu être essayées, trahissant la tension entre l’individualité de la forme et l’universalité de la prétention au vrai. On analysera ici le poème didactique, le fragment, le dialogue et le récit à partir de cas exemplaires où la philosophie s’approprie des genres hétérogènes comme le poème de Lucrèce, la maxime des moralistes français, le dialogue platonicien ou l’épopée homérique. Entre le désir de science et la tentation de la littérature, la philosophie a exploré, des Lumières au romantisme, de multiples voies pour assurer sa communication. Réfléchissant sur les apories d’une pédagogie de la clarté autant que d’une réduction de la philosophie à l’écriture, l’ouvrage plaide pour un pluralisme des formes qui engage l’activité du lecteur.
Enlightenment. --- Idealism, German --- Philosophy, German --- Siècle des lumières --- Idéalisme allemand --- Philosophie allemande --- History --- Histoire --- Enlightenment --- Philosophy --- Enlightenment - Germany --- Idealism, German - History - 18th century --- Philosophy - Germany - History - 18th century --- Philosophy, German - 18th century --- philosophie --- partage --- idée --- Mouvement des Lumières --- Idéalisme allemand --- Forme (philosophie) --- Écriture --- Philosophie
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